Pourquoi la presse féminine est toujours aussi blanche

Marie Van de Voorde, directrice du marketing client du groupe Condé Nast France, a observé une baisse des ventes de 15 % par rapport à la moyenne du semestre 2015 sur ce numéro. « C’est une réalité. Cela entraîne une baisse systématique des ventes. D’un point de vue purement mercantile, c’est un risque que l’on prend peu », reconnaît-elle. Mais quiconque connaît le milieu de la presse sait que ce genre de légère baisse peut facilement s’équilibrer avec la sortie d’un numéro événement, avec une star en couverture par exemple. Rien ne justifie donc cette très large domination de mannequins blancs sur les couvertures de Vogue.