« Le nouveau contrat prévoit que le concessionnaire s’engage à s’assurer qu’aucune publicité à caractère sexiste ou discriminatoire ne puisse être diffusée sur le réseau municipal d’affichage », indique la Ville, qui a voté cette décision sur proposition du groupe communiste.
Concrètement, les pubs comportant « des stéréotypes sexistes, lesbophobes et/ou homophobes, ainsi que des représentations dégradantes, dévalorisantes, déshumanisantes et vexatoires des femmes et des hommes » seront bannies de l’espace public parisien. Au même titre que toute publicité « cautionnant toute forme de discrimination fondée sur l’origine ethnique, l’origine nationale, la religion, le sexe, l’âge ou portant atteinte à la dignité humaine ».
Albert Asseraf, directeur général stratégie de JCDecaux, confirme à Girls que c’est à son groupe que revient la responsabilité de l’affichage des pubs dans Paris. JCDecaux regarde en amont toutes les campagnes. Certaines, jugées « sensibles », seront « remontées à un comité de déontologie d’affichage (composé de 7 membres dont 4 femmes), qui aura 24 heures pour rendre son avis », nous explique le directeur.