Le politologue Olivier, considéré comme l’un des meilleurs spécialistes au monde du djihadisme, est intervenu le 27 mars dans le cadre d’une conférence à la foire internationale du livre de Tunis consacré aux liens entre religion, politique et extrémisme dans le monde musulman.
Il n’y a aucune corrélation entre une pratique assidue de l’islam et le fait de rejoindre Daech, a-t-il expliqué : « Un jeune qui décide de faire partie de Daech et de commettre un attentat-suicide ne commence pas par lire le Coran ». Pour lui, « ce n’est pas un problème de connaissance mais de fascination par le jihad ».