Tout en traitant de toute urgence le symptôme, la réponse doit alors être aussi profonde qu’à long terme. Aussi, cette radicalité ou radicalisation doit être combattue intelligemment par tous les concernés, des politiques aux imams en passant par la famille, l’école, le sécuritaire… Que chacun assume sa part de responsabilité.
Les imams seuls ne peuvent donner la solution. Ils sont confrontés à de nouvelles formes de religiosité que leur formation religieuse théologique n’a pas prévues. Ce défi est augmenté par le virtuel, source d’une religiosité versatile et imprévisible. C’est pour cette raison que nous appelons les imams éclairés à s’investir et à s’engager dans le virtuel et prodiguer un contre-discours qui prévient toutes pratiques de rupture et toutes formes d’extrémisme pouvant directement ou indirectement conduire au terrorisme.