Cette distinction entre les hommes homosexuels et les hommes hétérosexuels n’est fondée sur aucune justification médicale ou épidémiologique. Il s’agit donc d’une discrimination opérée en raison de l’orientation sexuelle des donneurs de sang, qui tend à stigmatiser les rapports sexuels entre hommes et à faire des gays des citoyens de seconde zone. C’est pourquoi nous vous demandons, madame la ministre, d’abroger l’arrêt du 5 avril 2016 en ce qu’il instaure une distinction injustifiée quant à la durée d’exclusion des hommes hétérosexuels et homosexuels du don du sang.
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19.06.2017