article publié par RFI, le 10 06 2018
« Sur le plan de l’action des Nations unies et de leur compétence, on a franchi un pas, puisque c’est l’ONU qui décide de sanctions à l‘égard de personnes », explique Delphine Perrin, chercheur au LPED, le Laboratoire Population Environnement Développement de l’IRD, l’Institut de recherche pour le développement.
« Pour cela, il faut que le Conseil de sécurité ait reconnu une menace à la paix internationale et agir sur la base du chapitre 7. Ce qui n’avait jamais été fait pour le trafic de migrants, pointe la chercheur. Là, on a la confirmation que le trafic de migrants est considéré non seulement comme un crime – ce qui était déjà le cas depuis des protocoles adoptés en 2000 – mais comme un crime international, au même titre que le terrorisme et la piraterie. »