Financièrement, la déroute est encore plus nette. Les revenus engrangés par Daech – issus du pétrole ou du trafic d’oeuvres d’art provenant de sites pillés – sont 5 fois moins élevés qu’en 2015. Ils s’élèvent aujourd’hui à 16 millions de dollars seulement (au 1er trimestre 2017), toujours selon IHS. Résultat : les « salaires » des terroristes a été divisé par deux l’an dernier et ne cesseraient de s’éroder, ce qui favorise les défections, de plus en plus nombreuses dans les rangs de Daech. Les revenus pétroliers des terroristes, eux, ont été divisés par 10 depuis 2015 du fait de l’effondrement des cours mondiaux, des pertes de territoires et des frappes de la coalition ciblant les puits de pétrole.
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