Dans ces communautés prospèrent les missionnaires et les «guérisseurs». Le culte du dimanche y est festif, convivial, exubérant; on y chante des hymnes et des louanges, on prie, on danse.
Le succès des Églises évangéliques en France tient au prosélytisme, mais aussi à la qualité de l’accueil offert à des personnes déracinées, aux besoins de consolation ou de guérison. Il s’explique aussi par le dynamisme de leurs réseaux, par le charisme propre à leur pasteur –à la fois animateur de communauté, prédicateur, exorciste et thérapeute– et par les liturgies chaleureuses, sans commune mesure avec l’austérité des célébrations catholiques ou protestantes traditionnelles.