Journée mondiale de lutte contre l’excision : les ados en ligne de mire

« On s’aperçoit que les adolescent.e.s sont très intéressés par la thématique, et notamment les garçons. On est submergé de questions, les garçons ont beaucoup plus de facilité pour en parler d’ailleurs. Hormis les questions sur l’acte en soi, il y a aussi beaucoup d’interrogations autour des parents, et des raisons qui les poussent à faire du mal à leurs enfants. Nous faisons donc surtout un travail de déconstruction, on n’est pas du tout là pour pointer du doigt ou juger, nous ce que l’on veut c’est que la pratique s’arrête ! Du coup, ce qui est important c’est d’expliquer que s’ils font ça, c’est pour suivre une tradition, par soucis communautaire. Il faut aussi expliquer s’ils risquent d’être condamnés ou d’aller en prison », nous explique Marion Shaefer.