C’est d’abord la confirmation d’un véritable changement de braquet. Nous tiendrons l’engagement du président de la République de porter notre aide publique au développement à 0,55 % de notre richesse nationale d’ici à 2022. Pour nous, il aurait été inconcevable de faire moins, comme certains de nos voisins, quand la crise vient de confirmer la nécessité de faire plus.
C’est aussi un profond changement de méthode. Nous allons concentrer nos dons sur dix-neuf pays prioritaires, ce qui nous permettra d’y faire une vraie différence, en particulier au Sahel. Afin de prévenir les crises globales qui pourraient nous frapper demain, nous allons concentrer nos efforts sur les batailles décisives du climat, de la biodiversité et de la santé et sur les combats d’avenir de l’éducation et de l’égalité. Parce que ces sujets sont imbriqués, nous les aborderons désormais comme un tout, notamment dans le projet emblématique de la Grande Muraille verte.