À l’origine de ce texte, il y eut une initiative du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme de l’ONU, demandant dès 2014 au Japon de se doter d’un dispositif législatif réprimant et interdisant les discours haineux ou racial. Faute de loi, les groupes nationalistes et xénophobes profitaient de fait de cette lacune juridique pour s’en prendre verbalement en pleine rue aux descendants d’immigrés coréens, mais aussi aux Chinois, cibles de longue date de leurs attaques et injures.
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