Un jour, Mohamed s’est cependant «rendu compte de l’absurdité des choses». Un déclic «individuel», selon Claire Robiche. Plusieurs facteurs interviennent : les attentats contre les civils («Je n’en voyais pas l’utilité», dit Mohamed), les leaders autoproclamés qui se sentent autorisés à édicter une fatwa («Tu te prends pour Dieu ?») et les moments où «ça part en vrille», «comme quand quelqu’un légitime le viol d’une matonne, considérée comme un butin». Petit à petit, Mohamed se retire du groupe, parvient à échapper aux représailles de ses anciens «frères» qui tentent de lui mettre des «coups de lame» et finit par sortir de prison. Aujourd’hui, il travaille dans un théâtre. L’écriture est devenue son «exutoire».
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