Êtes-vous satisfait du rendu de l’exposition ?
HL : C’est un cadre un peu particulier, on a intégré le projet «La France vue d’ici », à partir d’une idée que l’on n’avait pas complètement explorée. Nous avons réfléchi avec Sébastien à cette histoire d’entrepreneurs. On a dans ces quartiers des success-stories, de mecs qui sont partis de rien. Après, on nous a accusé de montrer la jeunesse uniquement sur un plan positif. Nous, on revendique au contraire une vision la plus neutre, dans le sens où on partait sur une problématique bien précise.
« On nous a accusé de montrer la jeunesse uniquement sur un plan positif »
SD : Nous n’avions pas la moindre prétention. D’autres que nous, en allant dans ces quartiers, pourraient en tirer quelque chose de tout à fait différent. Nous voulions montrer une réalité, pas « la » réalité. Il ne s’agit pas de positif, ou négatif, mais de dynamiques fortes dans les quartiers, qui ne sont en rien anecdotiques.