La jeune femme a fréquenté une école musulmane et noue un foulard sur ses cheveux. Elle dit que toutes ses amies sauf une sont musulmanes, ce qu’elle admet trouver “bizarre”. Malgré tout, elle ne s’est jamais sentie obligée de justifier son identité à quiconque, à une exception près.
Versant du thé sucré marocain, une denrée de base dans sa maison, elle évoque un incident pendant sa première année à l’université, quand ses camarades d’études lui ont reproché, à elle et ses amies musulmanes, leur trop fort “esprit de clan”. Huda Abu Leil ne voyait pas ce qu’il y avait de mal à cela — elle dit que tout le monde dans son université était dans un clan d’une sorte ou d’une autre. La tension est devenue si palpable qu’un professeur est intervenu et a demandé à Huda Abu Leil et ses amies ce qu’il y avait.