>> Retrouvez l’intégralité du reportage dans « 19h le dimanche »
« Tu penses que ça va être aussi facile que ça de rentrer chez toi après avoir été avec l’Etat islamique ? Avoir vu des gens se faire décapiter et ne pas avoir réagi ? », lance le jeune membre des forces kurdes. « Tu crois vraiment que les gens vont te laisser partir comme ça sans avoir rien fait ? »
« Je veux rentrer chez moi et oublier »
Avant d’être interrompu, le Français jihadiste exprimait sa confiance dans le fait d’être rapatrié : « Je veux retourner chez moi. Ils m’ont dit que je finissait les interrogatoires et que je rentrais chez moi. » Yassine (son prénom a été changé), 30 ans, originaire de Lunel, assure qu’il ne s’est pas rendu en Syrie par conviction jihadiste mais pour « chercher mon petit frère ». Les deux hommes se sont pourtant pris en photo ensemble en Syrie, armés et souriants. Et un journaliste du Point rappelle sur Twitter qu’il avait été menacé par Yassine.