Pour le site Aujourd’hui au Faso, Emmanuel Macron a aussi marqué un point en faisant référence à Thomas Sankara. « En entamant son grand oral censé être fondateur d’un nouveau partenariat Afrique-France par le Oser inventer l’avenir de Thomas Sankara, idole d’une jeunesse désabusée de la politique et du politique, Emmanuel Macron mettait les 800 étudiants burkinabè bondés dans l’amphi dans une bonne disposition d’esprit. Et pas seulement : il savait qu’il surfait sur une vague porteuse au Faso, car ce sont les mêmes jeunes, des sankaristes (dont la quasi-totalité n’a pas connu le fringant capitaine), qui ont justement été les artisans de l’insurrection de fin octobre 2014, et donc de facto de la renaissance démocratique. D’où l’applaudimètre qu’il a crevé par un standing ovation. La bombe estudiantine, dont certains craignent la déflagration par des huées, ou tout autre incident, venait d’être désamorcée », relève Sam Chris.
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