La situation sociopolitique de la Libye devient de plus criarde. Le pire s’installe au cœur du pays et semble passé inaperçu aux yeux de la communauté internationale, notamment de l’Union africaine et de la CEDEAO, qui sont en grand pas interpellées, pour tracer dans l’immédiat, des pistes de sortie de cette barbarie et pratique malsaine, inhumaine à la fois un pire esclavagisme outrancier, qui évolue à l’américaine dans le pays. Publié dans Bénin news web TV
De partout, les voix montent. Et cette fois ci, c’est le célèbre chanteur ivoirien de reggae Alpha Blondy, qui s’est prononcé sur la situation sociopolitique, notamment sur le système de vente des esclaves africains dans ce pays, qui, depuis toujours, pleur le départ du guide libyen, Mohamed Khadafi.
Dans son message, Seydou Koné surnommé Alpha Blondy , très surpris et stupéfait par rapport au mutisme anormal de la CEDEAO et de l’UA, sur la situation révoltante, humiliante, et inacceptable que vivent les ressortissants africains, vendus comme esclaves en Libye, un pays membre de la CEDEAO, s’est adressée aux présidents de l’Union Africaine et aux présidents de la CEDEAO.
Le chanteur les interpelle à réagir dans l’immédiat pour mettre fin à cette injustice qui se déroule actuellement en Libye.
« Vous et vos services de renseignement avez dû voir le reportage de la CNN sur la vente aux enchères en tant qu’esclaves de vos ressortissants en captivités en Libye à ce moment même, où je vous parle. Qu’est ce que vous attendez pour réagir et intervenir ? », S’interroge Alpha Blondy.
Toutefois, le chanteur, a pris soin de mentionner qu’il ne s’agit pas d’un trouble à l’ordre public : « Ce cri du cœur, n’est pas un appel à la violence »a-t-il insisté.
Par ailleurs, Alpha Blondy demande à tous les africains et à toutes les personnes qui ont été choquées par cet acte qui constitue un crime contre l’humanité, d’assiéger toutes les ambassades libyennes dans leurs pays respectifs, jusqu’à la libération totale de tous les captifs en territoire libyenne. Car, selon lui, si les présidents de l’UA et de la CEDEAO donnent l’impression d’avoir démissionné, il est tout à faire normale, que la société civile se trouve dans l’obligation de prendre ses responsabilités en main.