« Pour moi, le permis à 150 € c’est très important, c’est comme un outil de travail. Ça va d’abord m’aider à poursuivre mes études, puis à trouver un emploi », explique le jeune Drancéen.
Il suit actuellement un CAP carrosserie à Aubervilliers. « Pour y aller, je prends le bus, le tram et le métro. Sans permis, c’est toujours un peu galère, surtout en banlieue car les transports en commun ne sont pas suffisants. A Paris, ils ont tout, même des vélos et des trottinettes électriques ! Nous on n’a pas tout ça… Un jour, il y aura le supermétro, mais c’est encore loin », déplore Céréné.