Le documentaire montre aussi des gens qui ne peuvent physiquement et mentalement pas rester enfermés dans une salle de classe… On voit un très grand désir de liberté chez beaucoup d’entre eux.
N.U. : Oui. On est humains, biologiquement faits pour se mouvoir, se déplacer, interagir avec les autres. Il y a une fille dans le film qui dit que la classe est lugubre, assez effroyable. Le prof est devant, les élèves sont assis en face. On voit qu’il y a peu d’échange, on n’ose d’ailleurs pas trop se retourner pour voir les camarades ou parler à son voisin. Tout cela est contradictoire avec la nature de l’homme. Ceux qui rentrent dans les cases, je ne suis même pas sûr qu’ils le fassent par plaisir. On nous prépare à une forme d’obéissance qui peut être dangereuse.