En fait, « Djihad », c’est surtout l’histoire de trois jeunes des cités, trois jeunes qu’au départ rien ne prédestinait à s’engager dans cette voie mortifère. L’un voue un culte à Elvis Presley, l’autre adore les mangas et le troisième est u amoureux transi. Des jeunes « normaux », donc, mais un peu fragiles, et qui vont basculer, ou se laisser happer. Enclins à la victimisation, ils reflètent cette infime minorité de jeunes musulmans d’Europe qui, en proie au désarroi et à l’anomie, se cherchent des moyens d’exister, et des boucs émissaires. Jusqu’à ce que, au bout de leur chemin, ils prennent conscience de leur erreur. Trop tard.
0