« France, portrait social », est la dernière parution de la collection « Insee Références ». Le texte regroupe trois analyses des discriminations ressenties et vécues par différents groupes de personnes. Notamment celles des immigrés et descendants d’immigrés.
- Globalement, les descendants d’immigrés ont un niveau d’études, un niveau de vie et des conditions de logement plus favorables que les immigrés.
- L’amélioration de la situation sociale entre immigrés et descendants d’immigrés s’observe pour toutes les origines, mais elle est moins marquée pour les personnes d’origine non européenne, et spécialement d’Afrique et de Turquie ou du Moyen‑Orient.
Le sommaire :
- Le sentiment de discrimination augmente d’une génération à l’autre pour les personnes d’origine non européenne
- L’origine géographique est le premier facteur de discriminations
- Les différences de profils n’expliquent que partiellement les écarts de discriminations entre générations
- Le lieu de résidence n’explique que marginalement l’exposition aux discriminations
- Les descendants d’immigrés non européens ont été davantage exposés aux discriminations au cours de leur scolarité
- Les descendants d’immigrés non européens estiment plus souvent qu’on ne les « voit pas comme des Français »
- Le renvoi aux origines et le déni de la qualité de Français accroissent le sentiment de discrimination