Les auteurs de l’étude soulignent certaines similitudes avec les symptômes de la paranoïa, mais n’affirment pas que l’adhésion aux théories du complot signifie être paranoïaque. Par ailleurs, compte tenu de l’ampleur des théories du complot aujourd’hui par rapport à il y a dix ans (date à laquelle l’étude a été réalisée), on peut penser que le profil des individus qui y adhèrent a pu évoluer. Daniel Freeman a d’ailleurs, avec son frère Jason, publié sur le site du Guardian un article vulgarisant sa recherche avec un titre éloquent : « Sommes-nous en train d’entrer dans un âge d’or de la théorie du complot ? »
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