Après une circulaire de 2008 allant dans ce sens, les parlementaires ont franchi un pas de plus l’hiver dernier en inscrivant la date dans un texte législatif. « C’est un acquis extrêmement important pour les descendants d’esclaves, se félicite Serge Romana, président de CM98. Des hommes et des femmes sont désignés comme des victimes et le titre même de victimes de l’esclavage est introduit dans la loi. C’est une réparation symbolique. »
Le 23 mai, l’autre date de la mémoire de l’esclavage

le Comité Marche du 23 mai 1998 (CM 98) avait milité pour le 23 mai, tout en organisant chaque année un événement culturel ce jour-là.