« A Lyon, il a favorisé un vrai climat de concorde et de solidarité et j’espère de tout cœur qu’il saura élargir cet esprit à tout notre pays. Il a compris mieux que d’autres que la laïcité ne se construisait pas en opposition avec les cultes, ni même en leur absence, mais dans un dialogue franc et confiant avec les croyants, celui–là même qui permet aussi de dire nos désaccords. »
L’archevêque de Lyon évoque plusieurs souvenirs personnels. « Je me souviens de Gérard Collomb disant à l’approche de la guerre du Golfe que sa ville n’avait rien à craindre des religieux, mais qu’elle avait tout à gagner à ce qu’un juif soit vraiment juif, un chrétien vraiment chrétien et un musulman vraiment musulman. Je me rappelle aussi avec émotion ce communiqué que nous avions signé avec les responsables juifs, chrétiens et musulmans de Lyon, alors que la France connaissait un climat de violence, après l’avoir rencontré : « Le paysage est moins beau lorsqu’on ne voit plus le ciel. » »