Réunis une dernière fois avant de reprendre leur train, les collégiens prennent connaissance des courbes ascendantes des actes de violence raciste, antisémite et antimusulmane de 1992 à 2014, et des notules évoquant les assassinats d’Ibrahim Ali (adolescent tué en février 1995 par des militants du Front national), Brahim Bouarram (Marocain de 30 ans poussé dans la Seine par des militants d’extrême droite en mai 1995) et Ilan Halimi (jeune juif enlevé et torturé par le « gang des barbares » en janvier 2006). « Parler, c’est protéger, conclut Lionel Boulat. Vous pensez que ce n’est plus possible ? Vous avez tous les arguments du contraire. »
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