L’imam et sa famille avaient échappé par miracle à l’explosion. L’accusé de 31 ans a longtemps participé aux rassemblements du mouvement anti-islam Pegida, très impliqué ces derniers jours dans les manifestations à Chemnitz contre les étrangers. À l’été 2015, il y avait invectivé la foule en dénonçant les « étrangers criminels » et « les Africains feignants ».
L’imam, son épouse et leurs deux enfants se trouvaient dans la mosquée lors du premier attentat et, selon la justice, c’est par miracle qu’ils n’ont pas été blessés ou tués par la déflagration. Un peu plus tard, le poseur de bombe avait fait exploser un autre engin artisanal sur la terrasse d’un centre de congrès de la ville, là aussi sans faire de victime, avant d’être finalement arrêté.