«Libertés religieuses malmenées»
L’islam est religion d’Etat en Algérie, où domine la doctrine malékite sunnite. Mais la Constitution garantit la liberté de culte, sous réserve d’agrément des autorités pour le lieu de culte et le prédicateur. Ce que n’ont jamais demandé les ahmadis, estimant qu’ils ne l’obtiendraient jamais.
Le 2 juin 2016, le chef du mouvement ahmadi algérien, Mohamed Fali, commerçant de 44 ans, et son adjoint sont arrêtés, leurs domiciles perquisitionnés et leurs passeports confisqués, peu après avoir finalement sollicité auprès du ministère de l’Intérieur l’enregistrement d’une association caritative.