Mais mon entrée dans un lycée public populaire m’a permis une émancipation intellectuelle. Dans cet établissement, chacun venait d’horizons différents et il n’était pas question d’en faire un sujet en soi. En parallèle de mes nouvelles fréquentations, les lectures que je choisissais mettaient enfin des mots sur cette cruelle réalité que je n’arrivais jusqu’à présent pas à expliquer. Aujourd’hui, grâce au travail d’Amandine Gay (et son @moisdesadoptees sur Instagram), je continue de prendre conscience de la complexité d’être un enfant adopté. Malheureusement, je dois faire face à cette perpétuelle remarque : « C’est pas vraiment ton frère ? » Phrase d’autant plus agressive pour le principal intéressé lorsqu’il est présent.