« C’est pas vraiment ton frère ? »
Il n’était pas traité pareil que moi. Tout ça pour une simple différence chromatique. Ça, je l’ai compris plus tard, en troisième, en discutant avec une de mes amies d’origine congolaise qui était, elle aussi, victime de discriminations en raison de sa couleur de peau. À la fin de certains cours, nous revenions sur des propos que certains professeurs avaient eus à son égard. Ils prenaient pour exemple « la dimension de son nez » pour parler des caractéristiques physiques africaines. Aussi, cette amie me parlait des complexes liés à ses cheveux qu’elle lissait et attachait en permanence pour éviter les moqueries.
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