Depuis une vingtaine d’années, les tentatives pour commémorer cet événement et faire droit aux victimes ou à leurs descendants ont fait long feu. En 1999, un habitant blanc de la ville, âgé de 10 ans à l’époque des faits, indique un endroit où, selon ses souvenirs d’enfant, seraient enterrées les victimes. Les recherches tournent court.
« Une centaine de corps »
En 2001, un rapport de la commission de l’Oklahoma chargée d’étudier les événements de mai 1921 fournit une description précise des pertes subies par les habitants et recommande que soient délivrées des réparations sous forme de chèques, de bourses d’études ou de subventions à la communauté noire. La création d’un mémorial est aussi encouragée. Mais le rapport est enterré et les descendants se tournent vers la justice pour obtenir des dommages et intérêts. En vain.