Lors de notre table ronde « Apartheid de genre et répression des femmes en Afghanistan et en Iran : résister à la tyrannie », un constat s’est imposé, ces femmes vivent un apartheid de genre. Un système organisé, pensé, institutionnalisé pour les exclure de la société. Un régime qui les prive d’éducation, de liberté, de travail, de choix, de dignité. Un appareil politique qui contrôle leurs corps, leurs mouvements, leurs voix.
Cette rencontre, intégrée à notre événement « Femmes en péril, démocratie en danger : agir contre le recul des droits », a été organisé pour comprendre, dénoncer, et surtout soutenir celles qui refusent de se taire, au péril de leur liberté — parfois de leur vie.
Retrouvez dans cette table ronde des personnalités engagées qui portent chaque jour le combat contre l’oppression :
- Chirinne Ardakani, avocate franco-iranienne, présidente de l’association Iran Justice, militante pour la reconnaissance internationale de l’apartheid de genre.
- Aida Tavakoli, doctorante et fondatrice de We Are Iranian Student.
- Reza Jafari, président de l’association Les Enfants d’Afghanistan et d’Ailleurs.
- Chela Noori, présidente de Afghanes de France.
La discussion était animée par Nazila Golestan, journaliste et porte-parole de l’association Iran HamAva, qui a su donner toute sa force et sa profondeur à cet échange.
Toutes et tous ont rappelé qu’il est urgent de se mobiliser, de soutenir les mouvements féministes afghans et iraniens, et d’agir collectivement pour que cessent ces violences de genre institutionnalisées. Car défendre les droits de ces femmes, c’est aussi défendre la démocratie et les libertés fondamentales partout dans le monde.
