Broadly, qui a interviewé les chercheurs ayant mené l’étude, précise que plus les femmes sont âgées, et moins elles semblent féministes : seulement 36 % des 55-64 ans et des plus de 65 ans interrogées ont revendiqué l’étiquette. Le signe que les temps changent, et que la lutte pour l’égalité des sexes s’accroît ? Si l’étude ne précise malheureusement pas la position des hommes britanniques sur le sujet, l’une des dirigeantes de UM London n’en doute pas. Sophia Durrani a expliqué à Broadly que ces statistiques suggéraient « que le féminisme s’est détaché de son passé stigmatisé, où le terme était en quelque sorte considéré comme un gros mot ». Elle considère que le féminisme des adolescentes britanniques doit être applaudi :
« Cela suggère que les jeunes femmes grandissent désormais dans un monde où elles ne voient pas pourquoi l’égalité devrait être questionnée. Les jeunes sont bien plus égalitaristes qu’ils ne l’ont jamais été, et nous sommes passés d’un discours ‘girl power’ vide à une norme d’égalité. Ce changement sismique pourrait vraiment dire que le patriarcat qui est en place depuis des milliers d’années touche à sa fin. »
Pour Sophia Durrani, il est donc temps que nous en prenions tous note.