le « yes, we can ! » du président ghanéen, Nana Akufo-Addo

Le sens de la responsabilité et de l’intérêt général. Moins médiatisé que d’autres prises de paroles, le discours du président ghanéen Nana Akufo-Addo aura  marqué le périple d’Emmanuel Macron en Afrique. Un « Yes, we can ! » à la ghanéenne et à double détente. Un message aux dirigeants occidentaux, « nous ne voulons plus être des assistés« , doublé d’une adresse  aux dirigeants africains qui n’ont pas encore pris la mesure de la nécessité d’une bonne gouvernance «  60 ans après les indépendances, il est temps que les pays africains financent eux-mêmes leur éducation et leur santé  » (…) « si nous changeons nos mentalités, cette mentalité de dépendance, cette mentalité qui dépend de l’aide et de la charité, nous verrons que dans les décennies à venir, une nouvelle race de jeunes africains verra le jour. Et cette nouvelle mentalité africaine, dont on parlait à l’indépendance sera une réalité de notre temps. » 

Lecture complémentaire :  ce portrait de Nana Akufo-Addo publié dans La Tribune Afrique