Nous avons déjà évoqué ici la lettre ouverte d’Henda Ayari au président de la République. Cette femme qui se définit elle même comme une « rescapée du salafisme » est très éloquente sur son parcours et son combat. Une éducation familiale traditionnelle théorisant la soumission des femmes, une expérience de discrimination scolaire semblant donner raison au discours des intégristes qui dénoncent sans relâche le racisme français (« ils ne nous aiment pas ») et la voilà plongée dans une vie de femme sous tutelle immergée dans les discours complotistes. A tel point que lorsqu’elle parvient à divorcer, elle quitte son mari mais pas (encore) « son » idéologie. Il lui faudra mobiliser la part de son éducation française (école) pour sortir définitivement de ce qu’elle appelle le joug salafiste. Depuis, elle mène un combat contre l’islam politique, au nom de la souffrance de femmes assujetties et au nom de la laïcité. Il faut écouter son récit et l’entendre. Mais faites vous votre idée par vous même..
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